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Saison écalienne / IV

Von September 2010 bis Juli 2011
ist die ECAL/Hochschule für Gestaltung und Kunst Lausanne
im zwanzigquadratmeter zu Gast

Sylvain Croci-Torti (CH)

Psychotic Tartans

11. - 25. März 2011

(c) ECAL/Sylvain Croci-Torti, 2011
Alle Fotos (c) Michel Bonvin, 2011

Weitere Infos auf:
ecal.ch

   Okay les Kinks ont deux k dans leur nom et si on ajoute celui pour faire une blague avec kontroversy pour l'album The Kink Kontroversy alors ça fait trois, mais ce n'est pas vraiment l'objet de la controverse... En fait, pour aller vite, c'est comme si le propos de Sylvain, à travers ses observations, se situait à mi-chemin entre ce 3e album des Kinks de 65 - avec cette note lapidaire au dos de l'album par Michael Aldred qui commence ainsi: avant d'aller plus loin, demandez-vous pourquoi vous lisez ceci - et cet autre 3e album des Sleater-Kinney, Dig Me Out paru un peu avant la fin du XXe siècle en 97, mince, 32 ans les séparent.
   Ouais, avec les disques sous les yeux c'est quand même plus simple, les pochettes sont quasi conformes, pourtant la gratte Guild de Dave est remplacée par la Danelectro de Carrie, et bien sûr le quatuor de London par le grrrls trio d'Olympia, mêmes coins coupés dans la partie supérieure des photos. Enfin ça se passe plutôt je crois autour de ces histoires de guitares quoi, d'un côté il y a celle qui se trimbale un héritage du blues et du folk, et l'autre des errances surf et psychobilly. Il en va ainsi des commentaires et des peintures de Sylvain.
   Quoi d'autre, et bien pour prolonger l'exercice des similitudes, réécouter Till the End of the Day, qui clôt la face A de Kontroversy avec son riff caractéristique tranché que l'on retrouve parfois chez Glenn Branca, et dans la foulée celui presque pareil pour le Bubble Gum de Kim Folley, morceau popularisé une seconde fois dans le milieu des années 80 par Sonic Youth rejoint par Mike Watt à la basse, et du coup un enregistrement quand même plus facile à dénicher que le single original Bubble Gum ou l'album Outrageous de Kim Fowley dont il est extrait.

Francis Baudevin